SailGP : en Nouvelle-Zélande, les Bleus veulent éviter la 4e place

Quatrièmes à Sydney en février, quatrièmes à Abu Dhabi en janvier et à nouveau quatrièmes à Dubaï en décembre, les Français échouent au pied du podium. Ce qui a le don d’agacer un peu les Bleus qui font preuve d’une belle régularité. Cette capacité à se maintenir dans le groupe de tête leur a permis de passer de la 7e à la 5e place au classement général, l’objectif étant toujours de finir dans le Top 3 à San Francisco.

Pour Kevin Peponnet, régleur d’aile du F50 tricolore, l’enjeu reste toujours le même :

« Refaire notre retard de début de saison sans se mettre une grosse pression, en mettant l’accent sur les départs. On sait qu’il reste encore cinq événements pour essayer d’accrocher ce Top 3. Il ne faut pas non plus perdre pied mais c’est largement faisable ».

À noter le changement de barreur à bord du F50 Suisse, Sébastien Schneiter cède sa place à Nathan Outteridge pour la fin de la saison : Schneiter se prépare pour les Jeux olympiques à Marseille.

Le programme

Vendredi 22 mars : trois courses d’entraînement, de 1 h 30 à 3 h (heure de Paris)

Samedi 23 mars : trois courses en flotte, de 3 h à 4 h 30 (heure de Paris)

Dimanche 24 mars : 2 courses en flotte et finale à trois bateaux, de 3 h à 4 h 30 (heure de Paris)

L’équipage de France SailGP Team

Quentin Delapierre : pilote

Manon Audinet : tactique

Kevin Peponnet : régleur d’aile

Jason Saunders : contrôleur de vol

Olivier Herlédant : grinder

Matthieu Vandame : grinder

Timothé Lapauw : grinder

Classement (après 8 épreuves)

1- Australie (Tom Slingsby) 66 pts

2- Nouvelle-Zélande (Peter Burling) 58 pts

3- Danemark (Nicolai Sehested) 52 pts

4- Espagne (Diego Botin) 48 pts

5- FRANCE (Quentin Delapierre) 45 pts

6- Grande-Bretagne (Giles Scott) 45 pts

7- États-Unis (Taylor Canfield) 45 pts

8- Canada (Phil Robertson) 38 pts

9- Allemagne (Erik Heil) 21 pts