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Pourquoi l’agglo de Saint-Brieuc mise sur la Route des Terre-Neuvas, nouvelle course au large ?
Entre Saint-Malo et Brest, Saint-Brieuc cherche à exister dans le monde de la course au large, avec la Route des Terre-Neuvas, nouvelle épreuve transatlantique réservée aux Ocean Fifty.
Jusqu’ici, c’était une ambition. Un rêve, diront les mauvaises langues. Cette fois, ils touchent au but. Ce mercredi 10 avril, au Musée de la Marine, Ronan Kerdraon, président de Saint-Brieuc Armor Agglomération, et Philippe Paturel, président de Route Saint-Pierre et Miquelon, ont officiellement présenté la Route des Terre-Neuvas, une nouvelle transatlantique entre Saint-Pierre-et-Miquelon et Saint-Quay-Portrieux. Une épreuve entièrement dédiée à la classe Ocean Fifty. Dix skippers seront au départ de cette course le 17 août, pour une arrivée en baie de Saint-Brieuc six jours plus tard.
L’initiative revient à Philippe Paturel, qui cherchait un partenaire pour qui l’histoire des Terre-Neuvas avait du sens. Un territoire à taille humaine et, si possible, déjà aguerri à l’organisation d’épreuves de voile.
Se réconcilier avec une façade maritime
De son côté, l’agglo briochine veut clairement affirmer son ambition nautique, au-delà de son trophée des multicoques, devenu Trophée Ocean Fifty, ou d’un départ de la Solitaire du Figaro, en 2020.
Car, c’est nouveau, les élus affichent désormais leur envie de se réconcilier avec la façade maritime d’un territoire jusqu’ici tourné vers l’Argoat.
En emboîtant le pas des Saint-Pierrais et Miquelonnais, les Briochins veulent passer la vitesse supérieure. Et montrer qu’entre Saint-Malo et Brest, Saint-Brieuc n’est pas un faire-valoir.
C’est d’ailleurs peut-être tout le sens de la conférence de presse parisienne de ce jour. Saint-Brieuc et plus largement l’agglo poussent pour jouer dans la cour des grands. Sans avoir la prétention de se comparer à Lorient, Brest ou Saint-Malo, le territoire cherche néanmoins à briller sur la planète voile. Question d’image. Mais pas seulement.
Évidemment, ici, on a déjà fait les comptes. Les retombées économiques s’annoncent intéressantes. Plus de 300 nuitées sont prévues pour l’arrivée à Saint-Quay-Portrieux. Sans compter le public qui sera présent. Une belle opportunité pour les restaurateurs et pour les professionnels du tourisme, qui voient déjà plus loin.
Offrir une nouvelle image
Dans ce sillage vertueux, l’agglo espère bien embarquer également les PME déjà arrimées au milieu du nautisme et qui, petit à petit, s’ouvrent grand les portes de la course au large. Entre le Légué et Saint-Quay-Portrieux, quelques boîtes avancent déjà leurs pions, au point d’être régulièrement sollicitées par certains skippers pour préparer leurs montures.
À quatre mois du départ, l’agglo de Saint-Brieuc, qui investit 250 000 € sur une enveloppe totale d’1M€, espère bien pouvoir capitaliser sur cette nouvelle épreuve. Et offrir l’image, qui lui fait souvent défaut, d’un territoire attractif.
Les dix engagés
Luke Berry (Le Rire Médecin - Lamotte)
Laurent Bourguès (Mon Bonnet Rose)
Fabrice Cahierc (Réalités)
Francesca Clapich (Upwind by Merconcept)
Baptiste Hullin (Viabilis Oceans)
Erwan Le Roux (Kosio)
Matthieu Perrault (Inter Invest)
Christopher Pratt (Wond of Trust - Fondation pour l’Enfance)
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