Tim Mourniac retenu pour les JO : « C’est exceptionnel, c’est un rêve »

Philippe Eliès

Par Philippe Eliès

À 25 ans, le Quiberonnais Tim Mourniac, étudiant à Sciences Po, a été sélectionné pour les JO 2024. Avec sa coéquipière nantaise Lou Berthomieu, ils vont représenter la France en Nacra 17. Avec de réelles chances de médaille.

Tim Mourniac (au centre) sera à Paris ! Ou plutôt, à Marseille.
Tim Mourniac (au centre) sera à Paris ! Ou plutôt, à Marseille. (Photo Sailing Energy)
Jeux olympiques à Marseille, du 28 juillet au 8 août 2024

On imagine votre joie à l’annonce de votre sélection pour les JO ?

C’est exceptionnel ! Les Jeux olympiques, c’est déjà le plus bel événement sportif au monde et là, en plus, ça a lieu en France, à la maison. Tout cela ajoute une saveur non négligeable à cette annonce. Il y a eu beaucoup d’émotion à l’annonce de cette sélection mais également de la fierté. Cela ouvre aussi des perspectives car, la sélection est une bonne chose, mais il y a la suite à écrire. On va retourner au travail assez vite.

Votre père, Jean-Christophe, est votre entraîneur, votre oncle Philippe, est le directeur de l’équipe de France, et votre sœur Lou est la seule femme retenue dans le Défi français pour la Coupe de l’America : 2024, c’est l’année des Mourniac ?

(rires)… J’espère bien. On se donne tous les moyens d’être aux premières loges de ces deux beaux événements. Toute la famille est très fière des performances de ma sœur et aujourd’hui des miennes. Pour moi, c’est un rêve d’aller aux Jeux olympiques avec mon père et mon oncle.

Après la blessure au genou de votre coéquipière qui a duré six mois, avez-vous douté ?

Très rapidement, on a eu de bons échos de la rééducation de Lou,

ce qui était très rassurant. À côté, on a bien travaillé la partie sportive avec Aloïse Retornaz qui est venue combler l’absence de Lou. D’une équipe à trois, on est passé à une équipe à quatre et chacun de son côté a continué à travailler de son côté, Lou dans sa rééducation et nous sur le bateau. C’était une vraie galère cette blessure mais on a su mettre les choses en places pour que ça devienne une force. Tout cela fait qu’il n’y a pas eu d’arrêt dans le projet, il y a eu cette continuité qui fait que, pour la reprise à Palma, on arrive à décrocher un Top 4 exceptionnel.

Pour la sélection, tout s’est joué à Palma il y a une semaine avec cette 4e place et cette victoire dans la finale ?

Cela faisait un an que nous étions tous en sélection, année au cours de laquelle on a eu beaucoup de régates. Depuis un an, on cochait les cases pour que ça se passe bien. Palma, c’était la dernière épreuve qui devait fermer ce chapitre. Mais le dernier sentiment que tu donnes est souvent le plus important donc on savait que ça allait être décisif. On est donc contents de terminer comme cela, très contents d’avoir navigué devant sur l’ensemble des régates de sélection. C’est mieux de se sélectionner aux Jeux avec une telle performance qu’avec une 9e place.

Quel sera l’objectif à Marseille ?

On dit qu’aux Jeux olympiques, il y a trois catégories d’athlètes : ceux qui participent, ceux qui ramènent une médaille en argent ou en bronze et enfin les champions olympiques. À toi de choisir ton camp (rires). Clairement, on va travailler pour aller chercher la meilleure des médailles. Notre feuille de route nous amène à ça. On est face à un ogre italien (ndlr : le duo Ruggero Tira et Caterina Banti) qui est capable de tout écraser sur son passage mais à Marseille, le plan d’eau est idéal pour créer la surprise.

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