The Transat CIC (Lorient - New York)Il s’est battu jusqu’au bout. Il a tout tenté, tout essayé pour venir chiper à New York la victoire sur The Transat CIC à Yoann Richomme. Il est revenu à moins de 15 milles du tableau arrière du futur vainqueur. Mais Boris Herrmann est tombé sur plus fort que lui aujourd’hui. Il a coupé la ligne d’arrivée de cette transat mythique quelque trois heures plus tard que le skipper de « Paprec - Arkéa ».
Des supporters sur la ligne !
Pourtant comme le disait Yoann Richomme : « Je ne savais pas jusqu’où ça pouvait aller mal avec le retour de Boris ». Le skipper allemand a eu la surprise de voir un bateau arriver tout près de lui sur la ligne d’arrivée, dans le brouillard : de supporters avaient fait le déplacement jusque-là, jusqu’ 110 milles de la côte ! Une deuxième place mérite ces encouragements.
« J’aime tellemnt New York »
Les vents étaient joueurs et ils auraient pu faire basculer la course surtout que le skipper allemand de « Malizia » a changé ses foils cet hiver et a encore gagné en efficacité. Troisième de The Ocean Race, Boris Herrmann a aussi pris de l’expérience, beaucoup d’expérience. Il connaît bien son bateau et il l’a encore prouvé sur cette transat entre Lorient et New York. Il faudra compter sur lui sur le prochain Vendée Globe, lui qui avait terminé cinquième en 2021.
A 42 ans, il a la maturité et trouver les ficelles de son bateau… ça promet de belles bagarres sur le tour du monde en solitaire. « J’ai presque toujours eu un autre concurrent à l’AIS contre qui me mesurer. La solitude n’a pas été un sujet. J’étais très motivé pour rester dans le match et conserver le rythme. J’étais dans un bon état d’esprit de course. Nous avons eu des basses pressions, du brouillard, du froid, de la mer, tout ce qui fait The Transat CIC. C’est tellement plus stimulant qu’une course vers les Antilles. J’aime tellement New York. J’y ai passé beaucoup de temps avec Giovanni Soldini. J‘ en garde d’excellents souvenirs. Et j’ai hâte que tout le monde s’y retrouve ».