Maïwenn Deffontaines en Mini 650 « pour apprendre le large »

Par Aline Merret

À 24 ans, Maïwenn Deffontaines rêve de faire du Figaro mais après avoir raté la sélection « Région Bretagne CMB », elle a décidé de monter son projet Mini 650 pour apprendre au large. Elle s’est alignée ce week-end sur sa première course en solitaire, la Pornichet Select.

A défaut de Figaro, Maïwenn Deffontaines a décidé de se faire les dents sur le circuit Mini.
A défaut de Figaro, Maïwenn Deffontaines a décidé de se faire les dents sur le circuit Mini. (Photo Maîwenn Deffontaines)
Pornichet Select, départ samedi (13 h)

Elle ne se départ jamais de son grand sourire, qui cache malgré tout une volonté de fer. Maïwenn Deffontaines s’était présentée en 2022 aux sélections Région Bretagne CMB Espoir. Non retenue, elle avait décidé de tout faire pour l’être un an plus tard sur la sélection Océane : « J’avais beaucoup préparé, j’avais mis mes tripes dans cette préparation. J’ai fini quatrième. Mais je me suis vraiment rendu compte que c’était ce que je voulais faire : monter un projet et faire de la course au large ».

Faire du mille au large en solitaire

Ayant décroché son Master après avoir travaillé chez MerConcept (entreprise de François Gabart), elle souhaite tenter sa chance au large. La Malouine prend des conseils un peu partout et surtout au Pôle Inshore Bretagne avec lequel elle a remporté le Tour Voile l’an passé en Figaro. « J’ai trouvé un projet pour me relever. J’ai été aiguillée plutôt vers du Mini. C’est une classe qui va me permettre d’apprendre plein de choses au large en solitaire avant de passer en Figaro. Là, j’ai envie d’encaisser le plus de milles possible sur un projet Mini, qui va courir sur deux ans ».

Ce week-end, elle disputera sa première course en solitaire à la barre de son Maxi 6.50 : « L’opportunité d’acheter ce bateau m’a fait basculer dans ce projet. C’est pour la compétition que j’ai choisi le Maxi 6.50. C’est là où il y a le plus de concurrents à armes égales. On est en train de se rapprocher d’une monotypie en Série. C’est aussi ça qui m’intéressait dans ce projet-là ».

« Les sensations sur un Mini sont top »

Sixième de la première course, qui s’est courue en double à Lorient, elle a déjà appris pas de choses : « J’avais peu navigué à bord. Avec Joseph (Cloarec), on a pu bien tirer sur le bateau au final et il y a eu de la performance. C’était top ». Elle a ensuite enchaîné sur sa qualification hors course pour la Mini-Transat 2025. « J’ai pris du temps pour être en phase avec le bateau, comprendre le bateau, trouver mes marques. Je n’avais jamais fait autant de jours d’affilée. Depuis que j’ai fait ma qualif, j’ai moins d’appréhension pour la Pornichet Select (rires) ». La skipper a essuyé des conditions assez costaudes pendant plus de 36 heures : « J’ai trouvé des super vitesses, j’ai bien appris les réglages, le comportement du bateau. Je redoute maintenant plus la pétole que le gros temps ». Au large de Pornichet, elle ne devrait pas être très embêtée par le manque de vent et va pouvoir poursuivre son apprentissage : « Les sensations sur un Mini, c’est vraiment top. J’ai fait des pointes à 16-17 nœuds : c’est quand même dingue ».

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