Votre compte n'a pas encore été validé. Afin de bénéficier de l'ensemble des services du Télégramme, pensez à valider votre adresse email depuis l'email que nous vous avons envoyé.
Votre compte n'a pas encore été validé. Afin de bénéficier de l'ensemble des services du Télégramme, pensez à valider votre adresse email depuis l'email que nous vous avons envoyé.
« On est là où on voulait être », estime Yoann Richomme avant The Transat CIC
Avec une victoire en solitaire et une 2e place en double en 2023, Yoann Richomme aborde la saison 2024 avec sérénité. Seulement un an après la mise à l’eau de son Imoca, le skipper de « Paprec Arkéa » sait exactement où il en est.
The Transat CIC (Lorient - New York), départ le dimanche 28 avril
Ce lundi matin, à Lorient La Base, ça parle datas dans les bureaux du Team Paprec Arkéa. Avec Thomas et Paul, deux ingénieurs, Yoann Richomme tente de comprendre ce qui s’est passé lors d’une rafale à 40 nœuds non loin de Groix lors d’une sortie d’entraînement. Un planté serait-il à l’origine de ces énormes charges sur le mât ?
Une structure encore renforcée
Depuis sa 2e place sur la Transat Jacques Vabre avec Yann Eliès, suivie d’une première victoire en solitaire sur Le Retour à La Base en décembre dernier, Richomme n’est pas resté inactif. Bien au contraire. Lors de ce chantier d’hiver, le bateau a été entièrement démonté, tout a été checké. La structure a surtout été renforcée, pour la troisième fois. Au total, une centaine de kilos a été ajoutée un peu partout dans le bateau. « Pourquoi on renforce la structure ? Parce qu’on ne sait pas bien calculer la force des impacts », avoue le skipper.
Surtout avec des foileurs toujours plus puissants, capables d’atteindre 17 nœuds, voire 20 nœuds au près, dans des creux de deux à trois mètres. Ce gros chantier devait normalement être le dernier avant le départ du Vendée Globe en novembre prochain. D’ici là, il y a deux transats devant les étraves, The Transat CIC entre Lorient et New York et la transat retour vers la Vendée.
De nouveaux foils l’été prochain
Contrairement à Boris Herrmann, Samantha Davies, Charlie Dalin et Jérémie Beyou, Richomme n’a pas installé la deuxième version des foils. Ce sera pour l’été prochain. « Mais lors des stages d’entraînement, on a déjà pu voir que ça allait très vite pour certains ».
S’il connaît le potentiel de son bateau, Richomme sait aussi que sur The Transat CIC, cela déprendra des conditions météo. Si c’est du petit temps et mer plate -ce qui est très peu probable sur l’Atlantique à cette période de l’année-, il sera à la peine. En revanche, s’il y a du portant et de la mer formée… « Mon bateau est plus typé pour la transat retour que la transat aller ».
« On a les cartes en main »
Avec son Imoca neuf, Richomme n’est pas stressé pour sa qualification au Vendée Globe 2024 : il doit juste prendre le départ de The Transat CIC à Lorient. « Après, ce n’est pas facile de savoir où placer les objectifs sur The Transat, une course historique. Ce n’est pas le moment d’aller fracasser le bateau ou de démâter au milieu de l’Atlantique ».
Un an après la mise à l’eau du bateau, Richomme et le Team Paprec Arkéa ont progressé dans tous les domaines. Tout n’est pas encore parfait selon le skipper qui avoue cependant qu’« on est là où on voulait être. On a les cartes en main ».
Vous aimez la Bretagne ? Vous allez adorer l'application du Télégramme. Profitez d'une expérience de
lecture personnalisée et d'un accès rapide à l'actualité de votre commune.