Les duos au nord ont, pour le moment, l’avantage sur la Niji 40. Seuls deux Class40 ont choisi le sud et les alizés qu’ils n’ont pas encore attrapés. Les trios d’Erwan Le Draoulec et William Mathelin-Moreaux mangent leur pain noir.
Voilà un peu plus d’une semaine que les douze duos de la Niji40 sont en course. Si la majorité des concurrents a décidé de se lancer sur la route « nord », deux bateaux ont plongé plein sud : Dékuple de Williman Mathelin-Moreaux, Hugo Picard et Davy Beaudart et Everial d’Erwan Le Draoulec, Corentin Horeau et Thomas Rouxel. Si ces deux Class40 naviguent dans des conditions plutôt sympas au sud des Canaries : soleil et vent portant mais assez faiblard (nord-est 8-10 nœuds), ils accusent pour le moment 850 milles de retard sur ceux qui ont la main (avec un calcul par rapport à la route orthodromique). Et ça ne devrait pas s’améliorer dans les heures qui viennent puisque le vent devrait encore mollir avant qu’ils ne réussissent à attraper le train des alizés.
Alberto Riva, accompagné de Benjamin Schwartz et Jean Marre ont négocié un coup de vent et ce lundi matin, ils progressent dans un flux soutenu de nord-est, déboulant à plus de 18 nœuds alors que leurs adversaires du sud voient leur compteur plafonner à 10 nœuds !
Il y a deux jours Thomas Rouxel, partisan de l’option sud, avait récupéré des fichiers moins favorables pour eux que pour le groupe du nord. Mais la route est encore longue et difficile de faire des plans sur la comète.
A quelque 1700 milles de l’arrivée à Marie-Galante (pour le groupe du nord), il y a encore du boulot…