Votre compte n'a pas encore été validé. Afin de bénéficier de l'ensemble des services du Télégramme, pensez à valider votre adresse email depuis l'email que nous vous avons envoyé.
Votre compte n'a pas encore été validé. Afin de bénéficier de l'ensemble des services du Télégramme, pensez à valider votre adresse email depuis l'email que nous vous avons envoyé.
L’ex-Transat anglaise, devenue Transat CIC, partira de Lorient le 28 avril, cap sur New York (USA). 48 solitaires, 33 Imoca, 13 Class40 et deux monocoques Vintage, seront sur la ligne de la mère des transats.
Transat CIC (Lorient - New York), départ le 28 avril
La Transat anglaise, née en 1960, est française. Osons dire qu’elle est devenue bretonne. Initialement prévue au départ de Brest en 2020 avec une arrivée à Charleston (USA), la célèbre course qui a fait connaître Éric Tabarly, vainqueur en 1964 et 1976, est finalement venue s’ancrer à Lorient, la crise sanitaire étant passée par là.
\ud83c\udfac #TheTransatCIC is back ! \ud83d\udca5 La plus ancienne des courses au large en solitaire et la transatlantique la plus difficile qui existe… \u26f5\ufe0f Un véritable challenge pour les 33 IMOCA, 13 Class40 et 2 Vintages engagés. \ud83d\uddd3 Départ le 28 avril 2024 ‣ Lorient - New-York
Pour présenter cette édition 2024 de la doyenne des transats, il n’y avait pas meilleur choix que la salle du K2, dans l’ancienne base sous-marine, à deux longueurs de la Cité de la Voile Éric Tabarly. « C’est la transat par excellence, celle qui résonne par son histoire et sa difficulté », a dit Daniel Baal, directeur général de CIC, nouveau partenaire de la course.
Autre clin d’œil de l’histoire, cette transat est aujourd’hui organisée par OC Sport - Pen Duick, société dont la première vocation était de gérer les bateaux d’Éric Tabarly. Voilà pour l’histoire.
Au cours des 15 éditions, la transat a changé de nom, de port de départ et d’arrivée. Une seule chose n’a jamais changé, l’Atlantique Nord. À cette époque de l’année, les dépressions s’y succèdent, parfois violemment. Cette Transat, c’est souvent du vent de face, assez fort, au près donc. Bref, une navigation très engagée.
Aucun multicoque
Cette fois, il n’y aura pas de multicoques sur la ligne, les Ultimes rentrent d’un tour du monde en solitaire et les Ocean Fifty préfèrent les transats vers le sud, dans les alizés. Seuls les monocoques (33 Imoca, 13 Class40 et deux monocoques Vintage) vont se coltiner les 3 500 milles (6 482 km) du parcours entre Lorient et la « grosse pomme ».
Vainqueur du Vendée Globe, le Loctudiste Vincent Riou revient à la compétition sur un Class40 neuf et novateur (un seul safran, un aileron sur la quille…) et il sait à quel point cette transat est difficile : « Ce n’est pas une transat alizéenne, c’est une transat contre les vents dominants, contre les systèmes météo. On a là le jeu de la voile en accéléré. C’est super dur mais très intéressant ». S’ils ne sont que 13 engagés, le plateau des 40 pieds est de grande qualité avec Ambrogio Beccaria, Ian Lipinski, Vincent Riou, Fabien Delahaye, Alberto Bona, Amélie Riou, Axel Tréhin et Nicolas d’Estais. Que des cadors.
Avec un départ le dimanche 28 avril, il faut compter au moins neuf jours pour traverser l’Atlantique avant d’apercevoir la Statue de la Liberté, ce qui donne une arrivée possible vers le 6 ou 7 mai pour les premiers Imoca. Cinq jours plus tard pour les Class40 les plus rapides.
Vous aimez la Bretagne ? Vous allez adorer l'application du Télégramme. Profitez d'une expérience de
lecture personnalisée et d'un accès rapide à l'actualité de votre commune.