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Franck Cammas : « J’ai envoyé un dossier pour le Vendée Globe 2028 »
Responsable de la performance au sein du défi français « Orient Express Racing Team » engagé sur la Coupe de l’America 2024, Franck Cammas a toujours envie de course au large. Il ne dit pas non au Vendée Globe 2028.
Que comptez-vous faire à la fin de la Coupe de l’America 2024 ?
La fin de la Coupe de l’America 2024 arrive assez vite… Après, il y a toujours des projets de course au large en tête mais je ne peux pas vous en parler. Je sais qu’il y a un circuit d’AC40 qui va se monter avec un Italien, ça pourrait être sympa mais les bateaux ne sont pas donnés. Ça pourrait m’intéresser même si, pour l’instant, je regarde cela de loin.
Vous pourriez repartir sur une nouvelle campagne Coupe de l’America avec le défi français ?
À voir si ce projet continue. S’il continue, cela signifie qu’on aura eu cette fois-ci une belle réussite au bout. C’est lié. S’il y a de la réussite, tu as envie de faire une Coupe de l’America complète, c’est-à-dire repartir le lendemain de cette édition-ci, de repartir avec une équipe qui construit un bateau. C’est une partie qui nous a manqué sur ce projet. Et cette partie-là est passionnante.
Le Vendée Globe 2028, oui, c’est possible. Là, clairement, j’ai envoyé un dossier à des gens. Si je peux, j’aimerais bien le faire. Au moins le faire dans les conditions que j’ai présentées, avec un bateau neuf. Cela m’intéresse, je me sens capable de bien faire sur le Vendée Globe. En plus, avec un Imoca, tu peux faire The Ocean Race (tour du monde en équipage avec escales), ça me plairait bien aussi.
Vous êtes pour l’ajout des plans porteurs sur les safrans, ce qui permettait aux Imoca d’être 100 % volants…
On fera avec les règles qui existent. Le Vendée Globe m’attire. J’ai passé deux ans chez Charal avec Jérémie Beyou et c’était passionnant : j’ai découvert un type de bateau, une classe très dynamique, des skippers de haut niveau. Il y a plus de richesse dans la concurrence en Imoca qu’en Ultime par exemple. C’est donc plus facile d’accès pour les nouveaux sponsors.
Et les Ultimes, ça vous tente d’y retourner ?
Il faut voir où va la classe. Voir où va partir Gitana 17 par exemple. S’il devient un bateau de plus pour la classe, tant mieux. Si ce n’est pas le cas, c’est moins drôle.
L’Ultime rassemble tout ce que vous aimez : le multicoque volant, la technologie, le développement, la course au large…
C’est une classe top. Le problème de l’Ultime, c’est le temps : si tu décides de partir aujourd’hui sur un bateau neuf, tu navigues seulement dans deux ans. C’est très long, donc c’est peut-être plus difficile à vendre.
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