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Au Grand Prix de l’École Navale, l’équipage de DJ ne monte jamais le son
Parmi les J80 engagés au Grand Prix de l’École Navale, l’équipage de « DJ » du CN Saint-Cast navigue avant tout pour le plaisir. « C’est un bateau sur lequel on ne s’engueule jamais. »
Grand Prix de l’École Navale
Qui n’a pas connu les engueulades à bord, les coups de gueule à cause d’une manœuvre ratée ou d’une option catastrophique ? Tous les équipiers ont, au moins une fois, vécu cela. À bord de DJ, ça n’arrive jamais à en croire l’équipage composé d’Aenael Costa-Marrec, 18 ans (foc et piano), de Maxime Lagrée, 35 ans (tactique), David Cherdo, 51 ans (voile avant) et Tristan Germain, 34 ans (barreur).
Fidèles au GPEN
Tous sont licenciés au CN Saint-Cast, club très actif dans la série J80 : c’est, en effet, le premier club français à avoir fait l’acquisition d’un J80 il y a 22 ans et on lui doit l’organisation du championnat d’Europe en juillet 2022. Sur ce Grand Prix de l’École Navale, ils sont trois équipages du club costarmoricain engagés. « C’est une épreuve que l’on ne rate jamais. Dans la saison, on dispute le Spi en baie de Quiberon, le Grand Prix de l’École Navale, le Grand Prix de Saint-Cast et l’Atlantique Le Télégramme à Lorient ».
Nouveau barreur
Si Aenael, Maxime et David ont l’habitude de naviguer ensemble, ils ont dû se mettre en quête d’un nouveau barreur pour la saison. « Ils ont été très sympas avec moi », explique Tristan qui est arrivé en septembre. « Sur DJ, on ne s’engueule jamais. C’est un principe », lance David, le plus ancien du bord.
Il faut dire que, côté résultat, l’équipage refuse de se mettre la pression. La voile est une passion, la régate doit rester un plaisir : « On ne navigue pas assez ensemble pour prétendre à faire des résultats. Ici, il n’y a donc pas d’objectif de performance », selon Maxime.
Même si le monotype n’est pas le bateau le plus sexy de la terre, tous apprécient le J80. « Un bateau très facile qui permet de faire tourner les équipages », selon David. « Un plan de pont adapté, on ne se marche pas dessus dans le cockpit », précise Aenael. « Avec le spi asymétrique, c’est simple au portant. C’est un bateau facile à faire avancer », ajoute Tristan.
On fera les comptes à la fin du Grand Prix de l’École Navale où on annonce des vents plutôt faibles : il paraît que l’équipage de DJ aime le petit temps.
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