Pro D2 (28e journée). RC Vannes - Rouen : 52-14« Il faut savourer. On va prendre quelques jours de repos et le but maintenant, c’est de finir premier de ce championnat. Et peu de joueurs peuvent dire qu’ils sont champions de France. C’est ce qui reste à la fin de notre carrière. J’imagine déjà la semaine si on est champion… Mais chaque chose en son temps ! » lançait Romaric Camou quelques instants seulement après une victoire synonyme de qualification en demi-finale de Pro D2, à domicile. Un premier objectif, affiché depuis de longues semaines, rempli mais le groupe n’est visiblement pas rassasié. Les joueurs vont déjà bénéficier de deux jours de repos supplémentaires avant d’attaquer le dernier bloc. Mais Jean-Noël Spitzer, le coach du RCV, prévient : « Le danger, c’est de s’endormir. La phase finale est trop loin pour être en gestion. »
« Ceux qui joueront contre Brive ne joueront pas contre Agen »
Avec seulement deux points d’avance sur Provence, la première place n’est pas encore assurée et les deux derniers matchs de l’exercice serviront aussi de répétition générale avant la demi-finale (30 ou 31 mai). « L’idée, c’est que beaucoup de joueurs aient du temps de jeu sur les deux matchs, ceux qui joueront contre Brive ne joueront pas contre Agen. On a aussi la possibilité de récupérer un peu sur les Jiff (Jeunes issues de formation française), être à +4 ça serait bien. Il faut faire deux matchs avec le plus d’intensité possible et maintenir les mecs sous pression. Pour la suite, les statuts doivent être clairs. Certains sauront assez tôt qu’ils ne joueront pas la demie mais rien n’est écrit pour l’après (finale et/ou access match) », développait Spitzer.
Être premier sur toutes les lignes
Une manière de concerner l’intégralité de l’équipe, en se fixant aussi d’autres objectifs. « On veut finir meilleure attaque au nombre d’essais (1er), meilleure défense (1er), on est la meilleure équipe dans les 22 m adverses et dans les nôtres. La barre des 100 essais (95) ? Je n’y ai pas pensé, on va regarder, souriait Spitzer. Il faut trouver des petits trucs. Les gens passeront derrière nous mais tant qu’on pourra laisser notre nom quelque part, le plus longtemps possible, on le fera. Sur le bouclier (de champion), ça serait l’idéal mais on en est loin. »