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Grand Prix d’Espagne : Bagnaia tient bon
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Par
Michel Turco
Face à un Marquez des grands jours, Bagnaia a remporté, en Espagne, une victoire magistrale. Martin, victime d’une chute, le champion du monde en titre remonte à la deuxième place du classement général.
Grand Prix d’Espagne
Il fallait, ce dimanche, des nerfs d’acier pour résister à Marc Marquez dans le chaudron de Jerez. Porté par une foule de plus de 100 000 aficionados tout acquis à sa cause, le sextuple champion du monde MotoGP n’avait d’autre ambition que d’aller chercher sa première victoire avec la Ducati du team Gresini. La veille, lors du sprint, Marquez était parti à la faute alors qu’il était en tête. Si l’Espagnol ne fut pas le seul à se faire piéger par les traces d’humidité, vestiges des averses du matin, c’est peut-être cette erreur qui, en le poussant à la prudence en début de course, lui a offert la victoire du quatrième Grand Prix de la saison. « Après cette chute, je n’étais pas super relax au départ, confessait-il. J’étais un peu raide sur la moto, et malgré ma pole position, je n’ai pas bouclé de très bons premiers tours. »
« 60 % de la victoire s’est jouée au départ »
Pourtant parti en tête, l’Espagnol s’est vite retrouvé en quatrième position. Septième sur la grille, Francesco Bagnaia s’est, lui, parfaitement élancé dans l’arène andalouse. Également victime d’une chute durant le sprint, causée, elle, par Brad Binder, l’Italien a surtout réussi un incroyable freinage à l’entrée du virage 5 pour passer d’un coup d’un seul de la cinquième à la deuxième place. Il a ensuite longtemps talonné Jorge Martin, le vainqueur du sprint et leader du championnat. Jusqu’à ce que ce dernier perde l’avant de sa Ducati et se retrouve sur le dos dans le bac à gravier. De là, Bagnaia n’a plus jamais quitté la première place. « Je pense que 60 % de la victoire s’est jouée au départ, analyse l’Italien. La piste n’était pas dans de très bonnes conditions. Il faisait frais, il y avait du vent… Il fallait faire très attention au freinage, ne pas trop forcer en entrée de virage. Quand je me suis retrouvé devant, tout a été plus facile car la pression de mon pneu avant s’est stabilisée. J’ai réussi à rester sur un bon rythme en gérant mon avantage. »
« Si je m’étais mis en route plus tôt, j’aurais peut-être pu passer devant »
Celui-ci s’est toutefois considérablement réduit quand Marquez a commencé à augmenter la cadence sur ses talons. Après s’être débarrassé de Bezzecchi, le chouchou du public a grignoté son retard sur le leader, dixième après dixième. Jusqu’à se retrouver dans sa roue. À quatre tours de l’arrivée, le pilote Gresini est même passé à l’attaque, à deux reprises. Mais à chaque fois Bagnaia a riposté. En 2021, sur le circuit d’Aragon, l’Italien avait remporté sa première victoire en MotoGP en résistant de la même manière à Marquez. Ce dernier pilotait alors une Honda, et il était encore handicapé par les séquelles de sa blessure au bras droit. Même s’il ne dispose pas cette année de la dernière mouture de la Desmosedici, sa machine n’a pas grand-chose à envier à la Ducati officielle du champion du monde en titre. « Si je m’étais mis en route plus tôt, j’aurais peut-être pu passer devant, admet l’Espagnol. Mais là, en arrivant derrière Pecco, j’étais un peu juste avec une pression de pneu avant qui augmentait en roulant derrière lui. Je n’ai pas insisté. » Les deux adversaires se sont pourtant touchés. Mais contrairement à ce qui s’était passé au Portugal, le mois dernier, ils ne sont cette fois pas tombés.
Les classements
Classement du GP : 1. Francesco Bagnaia (ITA/Ducati) 40:58.053 ; 2. Marc Marquez (ESP/Ducati-Gresini) à 0.372 ; 3. Marco Bezzecchi (ITA/Ducati-VR46) 3.903 ; 4. Alex Marquez (ESP/Ducati-Gresini) 7.205 ; 5. Enea Bastianini (ITA/Ducati) 7.253 ; 6. Brad Binder (RSA/KTM) 7.801 ; 7. Fabio Di Giannantonio (ITA/Ducati-VR46) 10.063 ; 8. Miguel Oliveira (POR/Aprilia-Trackhouse) 10.979 ; 9. Maverick Vinales (ESP/Aprilia) 11.217 ; 10. Pedro Acosta (ESP/GasGaS-Tech3) 20.762 ; 11. Raul Fernandez (ESP/Aprilia-Trackhouse) 23.508 ; 12. Joan Mir (ESP/Honda) 23.584 ; 13. Alex Rins (ESP/Yamaha) 28.452 ; 14. Takaaki Nakagami (JPN/Honda-LCR) 29.049 ; 15. Fabio Quartararo (FRA/Yamaha) 32.015 ; 16. Stefan Bradl (GER/Team HRC) 41.433 ; 17. Luca Marini (ITA/Honda) 43.323.
Abandons : Aleix Espargaro (ESP/Aprilia) ; Johann Zarco (FRA/Honda-LCR) ; Jack Miller (AUS/KTM) ; Lorenzo Savadori (ITA/Aprilia) ; Dani Pedrosa (ESP/KTM) ; Franco Morbidelli (ITA/Ducati-Pramac) ; Augusto Fernandez (ESP/GasGaS-Tech3) ; Jorge Martin (ESP/Ducati-Pramac).
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