Stéphane Le Mignan (US Concarneau) : « C’est le moment de déclencher quelque chose pour rester en vie »

L’US Concarneau est dans une situation périlleuse à quatre journées de la fin de la Ligue 2. Mais l’entraîneur des Thoniers Stéphane Le Mignan reste positif.

L’entraîneur de l’US Concarneau Stéphane Le Mignan reste positif : « on ne sait pas ce qui peut arriver. »
L’entraîneur de l’US Concarneau Stéphane Le Mignan reste positif : « on ne sait pas ce qui peut arriver. » (Photo Nicolas Créach)
Ligue 2 (35e journée). US Concarneau - Rodez, ce samedi (19 h) à Brest

À quatre journées de la fin et avec quatre points de retard sur le premier non relégable, combien de victoires vous faut-il ?

Ce n’est pas la peine de compter. Je voudrais qu’on arrive dans les deux dernières journées avec de l’espoir, même si on n’est pas hors de la zone de relégation. Même si des équipes ont cinq points d’avance, il leur faut un dernier match nul. J’ai connu des journées, en fin de championnat, où on calcule comment récupérer un point alors qu’il en reste six à distribuer. Ça peut fragiliser une équipe. Il faut mettre la pression sur les adversaires. Pour ça, il faut rester au contact d’Annecy, de Troyes, de QRM et peut-être de Dunkerque. On ne sait jamais ce qui peut arriver dans ce championnat mais ça passe par nous. On n’avance pas beaucoup depuis plusieurs week-ends mais l’écart ne s’est pas creusé avec les premiers non relégables. C’est le moment de déclencher quelque chose pour rester en vie.

Entre Troyes, Annecy et Concarneau, avez-vous le calendrier le plus difficile ?

Si on regarde les adversaires (Rodez, Grenoble, Bordeaux et Auxerre) par rapport au classement, oui. Mais il y a des équipes moins bien classées qui sont en forme. Et chaque équipe a son intérêt. Certaines joueront leur va-tout pour atteindre les play-offs ou la montée. Il y a aussi un Troyes-Annecy lors de la dernière journée. Avant de regarder ça, il faut gagner.

On a très peu de joueurs qui ont déjà joué une saison pleine en Ligue 2. Peut-être que des joueurs qui n’avaient jamais ou qui avaient très peu joué tirent un peu plus la langue.

Dans des matchs presque couperets, où faut-il placer le curseur de la prise de risque ?

On ne peut pas gagner si on ne marque pas (Concarneau reste sur quatre matchs sans but inscrit). Pour nous, plus les matchs sont serrés, mieux c’est car on ne saura pas renverser une situation. Rodez sait marquer beaucoup de buts sur un match, je ne suis pas sûr qu’on en soit capable. Il ne faut pas faire n’importe quoi non plus. C’est le travail du staff, qui doit être lucide.

Les joueurs de Concarneau (ici après le match nul contre Quevilly) viennent d’enchaîner 10 matchs sans victoire.
Les joueurs de Concarneau (ici après le match nul contre Quevilly) viennent d’enchaîner 10 matchs sans victoire. (Photo Vincent Le Guern)

L’effectif est-il émoussé ?

Il y a des joueurs qui reviennent mais n’ont pas un très bon niveau de forme. On aura du mal à retrouver Nassim (Chadli), qui a manqué des mois de compétition, à 100 %. Il y a aussi des joueurs qui ont beaucoup joué (Salles, Jannez et Célestine ont joué le plus de minutes - Salles, Mouazan, Faussurier et Urie le plus de matchs). Mais c’est aussi le cas de nos adversaires. La seule différence, c’est qu’on a très peu de joueurs qui ont déjà évolué une saison pleine en Ligue 2. Peut-être que des joueurs qui n’avaient jamais ou qui avaient très peu joué tirent un peu plus la langue.

D’autres équipes comme Rodez (2022) ou Laval (2023) ont réussi à se sauver dans les dernières journées…

Dans toutes les divisions, il existe des équipes qui en font un peu plus pour se sauver, enchaînent les performances et prennent des points. Il va falloir en prendre beaucoup si on veut rester en Ligue 2. On s’inspire des équipes qui viennent de faire des séries fortes comme Annecy ou Dunkerque. Elles ont réussi à battre des adversaires bien classés, ça doit nous donner de la force même si le match de Bastia (défaite 2-0) nous a mis un petit coup sur la tête.

Ces matchs de fin de saison ne se jouent pas sur les mêmes facteurs…

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Il y a de la tension car chaque club veut remplir ses objectifs. De la tension auprès des supporters, des dirigeants… Ces matchs ne sont généralement pas les plus aboutis au niveau technique parce qu’il y a beaucoup d’engagement.

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