Ligue des champions (demi-finale retour). Paris SG - Lyon, dimanche (16 h)Titulaire au PSG, convoquée en équipe de France, demies de Ligue des champions… Vous attendiez-vous vivre une telle saison ?
En préparation, je ne m’attendais pas à autant de succès. Quand je vois qu’au fur et à mesure de la saison, je me suis installée comme titulaire, c’est une immense fierté. En plus, j’ai effectué des stages avec l’équipe de France, c’est génial. J’espère continuer ainsi.
Comment avez-vous vécu tout cela ?
Il y a une énormément de pression de par l’intensité et la fréquence des rencontres en jouant tous les trois jours. J’ai dû prendre ça en compte. Mes coéquipières m’ont beaucoup aidée, je leur demandais des conseils. Je me sens très bien ici, c’est pourquoi j’ai prolongé (jusqu’en 2027). Je suis arrivée au PSG à mes 12 ans, j’ai fait toutes les catégories. Je ne voyais pas d’autres issues que de continuer avec mon club pour trois ans de plus
Et les JO, à Paris, vous y pensez ?
Je les ai dans un coin de ma tête évidemment mais j’essaie de rester focus sur les prochaines échéances avec mon club et remporter le plus de titres possibles.
Mes grands-parents habitent toujours à Morlaix. Depuis toute petite, chaque été, je passais mes vacances là-bas où on se rejoignait avec mes cousines, ma famille. C’est un endroit familial, magnifique.
Vous êtes originaire du Finistère. Quels liens conservez-vous avec la Bretagne ?
Depuis toute petite, chaque été, je passais mes vacances là-bas où on se rejoignait avec mes cousines, ma famille. Mes grands-parents habitent toujours à Morlaix. C’est un endroit familial, magnifique. Avec aussi un petit peu de pluie, on reste en Bretagne quand même (rires). Mais je suis très fière d’être originaire de là-bas.
Vous revenez souvent par ici ?
Mes grands-parents nous suivent beaucoup avec ma sœur (Eden). Dès qu’on a des jours, on essaie de rentrer en Bretagne. Dès que je joue en Bretagne, notamment à Guingamp, beaucoup de proches viennent me voir et je leur réserve des places. Ils ne font que crier, on n’entend qu’eux dans les tribunes (rires). Je viens d’une famille très foot. Nos discussions tournent beaucoup autour du ballon. C’est plaisant mais à petite dose. Parfois, je sens le besoin de m’éloigner de ces sujets.
Qu’espérez-vous d’ici la fin de saison ?
Je trouve qu’on fait une saison incroyable. J’espère qu’on va pouvoir la conclure de la plus belle des manières. Jouer une demi-finale retour de Ligue des champions au Parc des Princes, c’est une fierté. Et on a cette rage pour rejoindre cette finale.
Mais Lyon vous a battues à l’aller. Comment expliquez-vous cette fin de match cruelle à l’aller (3-2) ?
On a fait un très bon match jusqu’à la 80e minute où on a encaissé ces trois buts. On a péché dans notre organisation. Malgré tout, on retient quand même du positif de cette rencontre afin de rester toutes solidaires. Pour moi, il n’y a plus véritablement d’écart entre le PSG et Lyon.
Vous cédez votre place à 2-0, comment avez-vous vécu cette remontée lyonnaise du banc ?
Quand je suis sortie, j’avais entièrement confiance dans mes remplaçantes, j’étais sereine. Mais dans le football, tout peut arriver. C’était très frustrant de vivre ça du banc mais on doit vite se remobiliser pour dimanche.
