« On n’a pas à rougir de notre saison », confie le président de l’US Concarneau

Quels regrets pouvez-vous avoir sur une saison qui était dès le départ semée d‘ embûches ?

Au mois d’août, on a effectivement tous dit que le maintien serait très difficile à obtenir. Pourtant, notre première partie de saison a été très bonne, au-delà de ce qu’on attendait, mais on a craqué sur la deuxième partie qui a été plus laborieuse. Il y a des explications : la fatigue, le fait que les équipes adverses nous aient bien regardés et se soient adaptées à notre jeu et évidemment le fait de ne pas jouer dans notre stade. Avec une moitié de championnat disputée à Guy-Piriou, on aurait cinq ou six points de plus car on aurait fait craquer des équipes ou l’arbitre. Mais ce qui m’emmerde le plus, c’est que sans tout le budget consacré à notre délocalisation, on aurait pu prendre deux ou trois joueurs supplémentaires et on serait toujours en Ligue 2. Dans tous les cas, on n’a pas à rougir de notre saison et je tire même mon chapeau aux joueurs qui ont été costauds et ont fait ce qu’ils devaient faire malgré le contexte