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Trois points sinon rien pour le FC Lorient contre Toulouse
Le FC Lorient de Régis Le Bris a laissé trop de points en route et doit absolument gagner à domicile contre Toulouse, ce dimanche, pour ne pas compromettre un peu plus ses chances de maintien.
Il reste quatre matchs avant la fin du championnat. Le compte à rebours du championnat continue de s’égrener et le FC Lorient n’avance plus, laissant échapper tous les points sur sa route. L’équipe de Régis Le Bris avait su se relever au début de la phase retour, engrangeant 14 points sur 24 possibles entre la 19e et la 26e journée. La trêve internationale de mars lui a coupé les ailes : elle n’en a pris aucun lors des quatre derniers matchs, encaissant dans le même temps dix buts qui réduisent encore un peu plus sa marge de manœuvre face à la concurrence.
Avant-dernière au classement, la pire défense de Ligue 1 (59 buts encaissés) est à sa place à la différence de buts : avant-dernière aussi (-23), juste devant la pire attaque Clermont (-28). Mais Lorient bénéficie, comme la lanterne rouge, d’un calendrier a priori plus favorable que Le Havre (-11) et Metz (-18), alors que Nantes (-20) est la seule des cinq dernières équipes à devoir jouer trois matchs à l’extérieur. Une victoire des Merlus ce dimanche à domicile contre Toulouse apparaît donc indispensable pour continuer de croire au maintien, avant deux déplacements difficiles à Lens (vendredi) et Marseille (dimanche 12 mai), puis la réception de Clermont (dimanche 19 mai).
« Plus on prendra des points tôt, mieux ce sera, compte tenu du calendrier et de l’adversité à l’extérieur », reconnaît l’entraîneur Régis Le Bris, qui s’est échiné cette semaine à chasser la « pression négative », malgré deux défaites par trois buts d’écart à Nice le week-end dernier (3-0) et contre Paris mercredi (1-4). « Le levier de la peur est peu mobilisateur. Il faut de la vigilance, mais pas de la crispation. On doit à la fois avoir conscience des enjeux, se focaliser sur nos forces et limiter nos problèmes défensifs. »
Le coach breton n’est pas un adepte du coup de poing sur la table et du management viril de certains de ses homologues de Ligue 1. Comme son président Loïc Féry, il a appelé mercredi soir ses joueurs à en « faire un peu plus » dans l’engagement et le dépassement de soi. Mais il refuse que l’enjeu prenne le pas sur le jeu : « On a su se relever plusieurs fois cette saison en se focalisant sur le jeu. Si on ne pense qu’à l’enjeu, on oubliera l’essentiel, qui est la manière de s’y prendre, notre identité de jeu et ce que l’on sait bien faire. »
La défaite contre Brest (0-1, 27e journée), au terme d’un derby que Lorient avait largement dominé, la première période à Montpellier et le but de Mohamed Bamba contre Paris laissent des motifs d’espoirs. « On a progressé dans la construction et on est mieux discipliné en défense placée », souligne Régis Le Bris, qui peut en outre s’appuyer sur un groupe presqu’au complet dans la dernière ligne droite. L’indispensable capitaine Laurent Abergel a rejoué contre Paris, le patron de la défense Montassar Talbi est de retour après plus de deux mois d’absence et les anciens internationaux Tiémoué Bakayoko et Benjamin Mendy montent enfin en puissance. « Mais ce serait un piège de se dire que l’avenir du club dépend de tel ou tel joueur. Tout le monde doit prendre ses responsabilités ». On verra ce dimanche si le message est passé.
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