Ligue 1 (32e journée). RC Lens - FC Lorient, vendredi (21 h)Régis, comment abordez-vous ces trois derniers matchs, à commencer par Lens ?
Lens est une équipe que l’on connaît bien, très intense, qui presse beaucoup et peut nous étouffer avec des récupérations hautes. En attaque placée, elle utilise beaucoup les côtés avec des centres et de la présence. On a la possibilité de s’adapter à ça parce que c’est un système quasiment équivalent au nôtre. Le reste, c’est l’énergie qu’on va mettre et la volonté qu’on va avoir à faire basculer la dynamique en notre faveur. Il faut mobiliser la fierté, l’orgueil, l’engagement, le dépassement et tous ces leviers qui font la différence dans ces moments.
Comment garde-t-on le positif dans son discours après le match face à Toulouse ?
La tentation serait, comme certains supporters et observateurs le réclament, de taper du poing sur la table et pointer ce qui est mauvais. On est sur une longue mauvaise série, qui ne me semble pas méritée du point de vue de la physionomie des matchs comme contre Toulouse (1-2) et Brest (0-1). Il faut continuer de cultiver l’espoir, à partir d’énergie positive, de qualités de joueurs et de groupe et en allant chercher ce petit plus de fierté que les sportifs de haut niveau ont et qui doit sortir. On a encore notre destin entre nos mains et ce match contre Lens peut être le tournant décisif.
Qu’est ce qui vous amène à penser que vous allez marquer des points sur ces trois derniers matchs ?
La foi en le travail et en ce groupe. Autant il y a eu des moments où je ne voyais pas le répondant des joueurs, et je me disais que ce serait difficile de renverser la situation. Autant depuis le mois de janvier je perçois dans ce groupe la volonté de bien faire. Et puis notre capacité, à tous, à mobiliser le surplus d’énergie qui fait la bascule. Ce sont des joueurs qui l’ont déjà vécu dans d’autres clubs ou au FC Lorient. Aujourd’hui on est déjà en Ligue 2 avec le nombre de points qu’on a, donc il faut y aller un peu plus et se dire qu’on aura tout tenté. Si on passe ce cap du lâcher-prise, ça peut être l’élément clé de la bascule.