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Le pire des scénarios pour le FC Lorient, battu par Toulouse
Le FC Lorient avait l’occasion de réaliser la bonne opération dans la lutte pour le maintien, dimanche, mais le scénario et la défaite contre Toulouse en ont décidé autrement. Les Merlus ne sont plus maîtres de leur destin.
La déception de Julien Laporte et Montassar Talbi après une défaite contre Toulouse qui place les Lorientais au bord du gouffre. (Photo Nicolas Créach)
Ligue 1 (31e journée). FC Lorient - Toulouse (1-2)
Le FC Lorient devait absolument gagner cette première « finale » à domicile, dimanche, contre un adversaire du haut de la deuxième partie de tableau qui n’a plus grand-chose à jouer. Lorient l’a parfaitement abordée. Dans le jeu, dans l’engagement et l’envie, les Merlus ont largement dominé Toulouse en première période. Vite récompensés, ils ont ouvert le score grâce à un Julien Ponceau opportuniste et bien placé, après un coup de billard à deux poteaux, un gardien et un défenseur (1-0, 19’). Le FC Lorient réalisait alors la bonne opération de la journée dans la lutte pour le maintien, en revenant virtuellement à hauteur du Havre (premier non relégable) et de Metz (16e et barragiste), à 29 points…
Mais, encore une fois, comme contre Nantes (0-1, 23e journée), Brest (0-1, 27e journée) ou à Montpellier (2-0, 28e journée), le scénario du match n’a pas tourné en faveur des Lorientais. L’entraîneur Régis Le Bris venait d’opérer son premier changement, sortant le jeune défenseur Isaak Touré pour faire entrer l’expérimenté Julien Laporte et obligeant dans le même temps Montassar Talbi à glisser à gauche de la défense à trois centraux. Jusque-là impeccable pour son retour après deux mois et demi d’absence et une opération de l’épaule, l’international tunisien couvrait Thijs Dallinga et laissait le buteur toulousain passer derrière une défense trop passive à la réception d’un coup franc (1-1, 59’).
Dallinga (au centre) a marqué le premier but toulousain. (Photo Nicolas Créach)
Tout était à refaire pour les Lorientais, qui avaient encore laissé passer leur chance de tuer le match par manque d’efficacité (Bouanani, 43’; Bamba, 55’). Les quatre autres changements ont fini de désorganiser une équipe qui n’avait pas besoin de ça pour douter, laissant son capitaine Laurent Abergel offrir la balle de break à Toulouse après une sortie de balle ratée (1-2, 83’).
« Il fallait gérer l’enchaînement de ces trois matchs en dix jours, a justifié Régis Le Bris après la rencontre. Ce deuxième but a créé du désordre, mais certains joueurs ne pouvaient pas aller au bout du match. On ne peut pas leur en vouloir dans ce moment-là », estime le coach breton, qui n’a pas caché sa déception, tout en se montrant aussi combatif que son président Loïc Féry (lire ci-dessous).
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« C’est notre métier de vivre ces moments-là et de ne pas lâcher dans la difficulté. Bien sûr qu’on y croit encore. Ce sera un autre match à Lens (vendredi, 21 h), avec des joueurs qui restent mobilisés. Je ne vois personne abattu dans ce groupe, ce staff et ce club ». Le problème est que le FC Lorient n’est désormais plus maître de son destin et voit revenir la lanterne rouge Clermont à un point. Même si l’équipe réalise l’exploit de gagner à Lens et à Marseille, deux prétendants aux places européennes, son avenir dépend désormais des résultats de ses concurrents au maintien.
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