Comment digérez-vous cette élimination inattendue en 8e de finale des play-offs ?
Évidemment très déçu. On ne s’attendait pas à s’arrêter si tôt, ni de perdre ainsi deux matchs d’affilée à la maison. En fait, on n’aurait jamais dû avoir besoin de jouer ce match 3 (la belle) où il y a eu des faiblesses individuelles et collectives. On a déraillé lors du match 2 où on pensait avoir la qualification en poche. Au passage, on va perdre un peu d’argent, car chaque tour de play-offs devait nous rapporter 5 000 € de bénéfices et qu’on pensait bien aller plus loin que ces 8es de finale.
Cette saison était-elle la bonne pour monter en Pro B alors que la nouvelle salle sera livrée en août 2025 ?
C’est difficile à dire. La Pro B va passer à 20 équipes, donc ce sera mathématiquement plus facile de s’y maintenir. Après, il va falloir rebâtir une équipe compétitive pour monter la saison prochaine, ce qui sera l’objectif, avec le budget adéquat. Ce lundi, je viens de passer à la fédération qui demande des garanties sur nos finances. On ne va pas pouvoir faire n’importe quoi et c’est normal. On aura toujours une masse salariale encadrée. Mais ce que je peux déjà dire, c’est que la partie consacrée au sportif va augmenter.
Pouvez-vous nous en dire plus ?
Avec l’aide d’Hans (Lhermitte) et de Sébastien (Auffret), Thibault (Wolicki) a déjà fait un gros travail pour identifier une liste de joueurs afin de constituer un effectif qui comprendra neuf joueurs pros et un jeune (Sylvère Mambangui). L’idée, c’est de garder 40 % de l’équipe, sachant que Benoit Injai, Antoine Wallez, Antoine Dudit ainsi que Momar Ndoye, en raison d’une clause, sont toujours sous contrat. Dans les joueurs visés, il y a une orientation offensive car Thibault estime que la défense a tenu la route cette saison, mais qu’il manquait entre cinq et huit points par match en attaque.