Interclubs, dimanche à Saint-BrieucCofondateurs du Lannion Athlé en 1996 avec Pierre Paris, Marie-Laure Guillemot et Jean Le Vaillant, Marie-Jo et Gérard Pinel ont entraîné plusieurs générations d’athlètes. Encore aujourd’hui, ils passent de nombreuses heures autour de la piste.
Marie-Jo, ancienne athlète, commence à entraîner bénévolement suite à l’inscription de son fils au Trégor Goélo Athlétisme (TGA). Pour marquer l’identité de la ville, le Lannion Athlétisme est créé le 1er novembre 1996. « Le TGA n’avait pas du tout d’identité lannionnaise, on ne pouvait pas travailler avec la ville. »
Un club familial
Depuis près de 30 ans, Marie-Jo et Gérard, respectivement âgés de 71 et 77 ans, marquent des générations. Ils ont vu grandir de jeunes athlètes tout au long de leur parcours scolaire et athlétique. Grâce aux liens tissés lors de ces années, les contacts persistent, et le couple d’entraîneur reçoit régulièrement des nouvelles. « C’est l’avantage d’être dans un club de plus petite taille, on tisse des liens qui restent. »
Anciennement président, Gérard a laissé sa place à Christian Lompech l’année dernière. Ces changements administratifs ainsi que l’arrivée de nouveaux bénévoles permettent aux Pinel de pouvoir se projeter sur… des vacances, qu’ils n’ont pas prises depuis 2018 !
Aujourd’hui, le club fonctionne toujours grâce aux bénévoles, des coachs mais aussi souvent des parents, qui entraînent, assistent et permettent les déplacements pour les compétitions. Le club est aussi associé au lycée Yves Le Dantec, qui accueille une section athlétisme labellisée.
Un club formateur de très bon niveau
Second club du département, il compte 298 licenciés et s’instaure comme l’un des meilleurs clubs formateurs de la région. Le Lannion athlé aspire à rester en niveau National 2, acquis l’année dernière lors des interclubs. C’est la deuxième fois que le club atteint ce niveau depuis sa création. Le premier passage en N2, lors des interclubs féminins en 2003, signe aussi la création du stade Jean Le Vaillant en 2005. « On nous avait dit que si on montait en N2, la ville construirait le stade. Et les filles l’ont fait ! »