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« Ça fait rêver » : à Lorient, The Transat CIC n’a pas manqué son départ !
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Par
Céline Le Strat
Après cinq jours de fête à Lorient La Base, les 48 skippers de The Transat CIC ont pris le départ de la mythique course en solitaire, ce dimanche 28 avril 2024. Des quais, à la Pointe du Talud à Ploemeur, les Lorientais étaient nombreux à dire au revoir aux skippers filant vers New York.
« Bien dormi ? » demande-t-on à Paul Meilhat sur les pontons de Lorient La Base, ce dimanche matin 28 avril 2024. Quelques heures plus tard, le skipper de Biotherm et ses 47 homologues prenaient le départ de The Transat CIC. Dès 8 h 30, les skippers qui le voulaient sont montés sur scène pour livrer leurs impressions avant de se lancer dans la course, signer l’affiche et contempler le trophée que tous espèrent soulever à New York. Benjamin Ferré, skipper de Monnoyeur-Duo for a job, a écouté la chanson de Téléphone, « New York avec toi », pour se mettre dans l’ambiance. Ce dimanche matin, le public, pas découragé par les nombreuses averses, est nombreux sur les quais pour vivre ce grand moment.
Sur les pontons, les familles se disent au revoir. Ian Lipinski ne quitte pas ses enfants des bras, les couvre de baisers comme pour remplir le stock nécessaire pour tenir le temps de l’absence. Ceux-là même courent sur le ponton, tout à côté du bateau Crédit Mutuel de leur père qui prend la mer, agitant les bras et s’égosillant « Papa ! Papa ! ». Le départ est déchirant pour Sébastien Marsset. Le skipper de Foussier étreint son fils en larmes de laisser son père partir à l’aventure. Ici et là, on entend les applaudissements, les sifflements au rythme des départs des bateaux, du ponton de La Base, toutes les deux minutes, à partir de 9 h 30. Les skippers se réjouissent de partir de Lorient. Bon nombre d’entre eux y sont installés comme Jérémie Beyou, acclamé sur scène et lors de son départ. « C’est génial d’être là, de larguer les amarres de notre base », confie le skipper de Charal. « On se revoit de l’autre côté », lance Damien Seguin, lui aussi ancré à Lorient.
Pique-nique les yeux rivés sur les bateaux
La ligne de départ était située au phare de Kerroc’h, avec la promesse de pouvoir profiter du spectacle à terre. Et les milliers de personnes rassemblées le long de la côte n’ont pas résisté à l’envie de voir les 48 bateaux sur le plan d’eau. Isaure a reconnu Charal et Initiatives Cœur, son bateau chouchou, « parce que Samantha Davies est venue dans notre école et on lui a remis un chèque pour l’association », explique la petite fille. La famille pique-nique sur les roches de Pointe du Talud, à Ploemeur, les yeux rivés sur les Imoca et Class40. « On ne suit pas particulièrement la voile, mais on vient pour le spectacle. C’est impressionnant », relève Pauline, la mère de famille. L’événement est retransmis en direct à la télévision, l’hélicoptère rase la côte et reçoit de grands mouvements de bras en réponse. Le spot est sublime, sous le soleil, au point le plus proche entre le continent et Groix. C’est ici même qu’était Hervé, en 1979 « pour le départ de la transat en double d’Éric Tabarly ! ». Il est venu en famille participer à l’événement. « Franchement, ça fait rêver, le vent, la liberté », philosophe Nathalie. Déjà, les skippers sont lancés, 13 h 30 viennent de passer, ça y est The Transat CIC est partie. Goodbye !
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