À Gouesnach, le domaine de Boutiguery ajoute de la couleur au monde [Vidéo]

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Laura Ayad

Par Laura Ayad

Entretenu depuis des années par Christian de La Sablière et sa fille Virginie, le domaine de Boutiguery, à Gouesnac’h, est en pleine floraison. L’occasion de redécouvrir ce jardin à l’anglaise et ses variétés rares d’azalées et de rhododendrons qui colorent les rives de l’Odet.

C’est certainement l’un des plus beaux jardins de Cornouaille… À Gouesnac’h, le parc du domaine de Boutiguery connaît en ce moment son pic de floraison. Bien connu des habitants du secteur, ce jardin constitue le plus grand conservatoire de France de rhododendrons et d’azalées. Depuis 1847, il est entretenu par la famille de La Sablière, qui a fait sienne l’art de l’hybridation pour créer des variétés uniques de fleurs, aux couleurs et aux senteurs variées. Un petit havre de paix, avec de superbes points de vue sur l’Odet, qui séduit autant les amateurs de botanique que les promeneurs.

Au total, le domaine de Boutiguery compte plus de 40 000 rhododendrons et azalées venus des quatre coins du monde. Une collection exceptionnelle qui constitue le point fort du parc : « Les gens viennent pour les couleurs, confirme Virginie. Il faut dire qu’il n’y a pas de jardin aussi fleuri partout. »
Au total, le domaine de Boutiguery compte plus de 40 000 rhododendrons et azalées venus des quatre coins du monde. Une collection exceptionnelle qui constitue le point fort du parc : « Les gens viennent pour les couleurs, confirme Virginie. Il faut dire qu’il n’y a pas de jardin aussi fleuri partout. » (Le Télégramme/Laura Ayad)
Chaque année, environ 5 000 visiteurs se rendent au domaine de Boutiguery. « On pourrait en accueillir davantage, souligne Virginie de La Sablière. En réalité, nous sommes moins connus que d’autres domaines publics, ce qui explique que nous ayons moins de visiteurs. Personnellement, ce que j’aime, c’est lorsque les gens s’approprient le lieu, comme le font déjà certains peintres ou professeurs de yoga. »
Chaque année, environ 5 000 visiteurs se rendent au domaine de Boutiguery. « On pourrait en accueillir davantage, souligne Virginie de La Sablière. En réalité, nous sommes moins connus que d’autres domaines publics, ce qui explique que nous ayons moins de visiteurs. Personnellement, ce que j’aime, c’est lorsque les gens s’approprient le lieu, comme le font déjà certains peintres ou professeurs de yoga. » (Le Télégramme/Laura Ayad)
Pour obtenir des rhododendrons de toutes les couleurs, Virginie, comme son père, pratique l’hybridation, une technique qui consiste à croiser des fleurs génétiquement différentes pour en créer de nouvelles. « Des rhododendrons parfumés et surtout de toutes les couleurs, c’est ça l’objectif de ma vie ! »
Pour obtenir des rhododendrons de toutes les couleurs, Virginie, comme son père, pratique l’hybridation, une technique qui consiste à croiser des fleurs génétiquement différentes pour en créer de nouvelles. « Des rhododendrons parfumés et surtout de toutes les couleurs, c’est ça l’objectif de ma vie ! » (Le Télégramme/Laura Ayad)
Au moment d’entrer dans la vie active, Virginie de La Sablière a d’abord choisi de quitter le domaine de Boutiguery… pour mieux y revenir : « Mon rêve, c’était de devenir photographe, confie la Gouesnachaise. Et puis, j’ai essayé plein de métiers : la restauration, la banque, la vente… Jusqu’au jour où j’ai décidé de revenir à Boutiguery. J’avais un peu peur que ça soit trop lourd pour moi. Mais je ne voulais pas non plus que mon père ait fait tout ça pour rien. »
Au moment d’entrer dans la vie active, Virginie de La Sablière a d’abord choisi de quitter le domaine de Boutiguery… pour mieux y revenir : « Mon rêve, c’était de devenir photographe, confie la Gouesnachaise. Et puis, j’ai essayé plein de métiers : la restauration, la banque, la vente… Jusqu’au jour où j’ai décidé de revenir à Boutiguery. J’avais un peu peur que ça soit trop lourd pour moi. Mais je ne voulais pas non plus que mon père ait fait tout ça pour rien. » (Le Télégramme/Laura Ayad)
À Gouesnach, le parc de Boutiguery est le parfait exemple d’un jardin à l’anglaise : « Contrairement aux jardins à la française, les jardins à l’anglaise laissent davantage de place à la nature, explique Virginie. La main de l’homme façonne le parc mais, in fine, c’est la nature qui prime. »
À Gouesnach, le parc de Boutiguery est le parfait exemple d’un jardin à l’anglaise : « Contrairement aux jardins à la française, les jardins à l’anglaise laissent davantage de place à la nature, explique Virginie. La main de l’homme façonne le parc mais, in fine, c’est la nature qui prime. » (Le Télégramme/Laura Ayad)
Le parc de Boutiguery comporte 20 hectares. Une surface importante entretenue par un petit groupe de passionnés : « Parfois, on ne sait pas par où commencer, admet Virginie. À peine finit-on l’entretien d’une partie du parc qu’il faut y revenir ! Alors oui, ça demande beaucoup de temps et ça empiète pas mal sur notre vie personnelle. Mais c’est comme ça : j’accepte que la nature me domine ! »
Le parc de Boutiguery comporte 20 hectares. Une surface importante entretenue par un petit groupe de passionnés : « Parfois, on ne sait pas par où commencer, admet Virginie. À peine finit-on l’entretien d’une partie du parc qu’il faut y revenir ! Alors oui, ça demande beaucoup de temps et ça empiète pas mal sur notre vie personnelle. Mais c’est comme ça : j’accepte que la nature me domine ! » (Le Télégramme/Laura Ayad)

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